Le Vice
Illustration : Salvator Dali
Comment vous remercier, être chéri, d’offrir si généreusement votre corps, à mes caresses inquisitrices ?
Vertige diabolique du désir, damnation d’Éros, irrésistiblement mon âme s’enlise, dans d’infinies prémices.
Soumis au magnétisme magique de votre pubis, je savoure sans modération, ce mets sublime, avec délice.
Quand soudain, épris par quelque pulsion ténébreuse, un poignard dans votre chair, j’immisce.
En cette nuit tragique, votre sang coulera avant que notre plaisir périsse.
Aussi, faut-il que je sois plein de malice, pour qu’en ce crime, je jouisse !
Aussi, faut-il que je sois plein de vice, pour qu’en votre mort, je jouisse !
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