Sous le regard de Lilith
Illustration : Georges Merle
Ô c’est à toi Lilith, que nous dédions ces quelques vers.
Car n’es-tu pas celle, qui par le passé, nous initia aux Enfers ?
À cette époque la colère gonflait nos entrailles.
Et aux confins du possible, nous menions bataille.
La haine et la rancœur dominaient alors nos âmes
Et sans aucune retenue, nous provoquions les drames.
C’est bien toi Lilith, qui nous poussa dans le gouffre.
Où nous suffoquions dans les vapeurs du soufre !
Mais c’est aussi toi qui nous guidas vers les plus hautes des cimes
Et qui, encore aujourd’hui, nous inspire tous ces chants de l’abîme.
C’est ainsi Lilith que tu es notre muse, à nous autres, les parias, les maudits
Et que c’est ta sagesse impie qui se diffuse par nos paroles et nos écrits.
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